La place Fontaine des Barres.

 
Située sur la place du même nom, elle est surmontée d’une pyramide érigée par les Consuls au XVIIè.S. Elle s’appelait anciennement Fontaine de Joumart (Enjoumart ?), du nom du ruisseau du même nom, qui prenait sa source à la Mauvendière et se jetait dans la Vienne.

 

Elle est entourée d'hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que du portail de l'ancien couvent des Filles de Notre-Dame.

 

La place tire son nom des barres de fer qui autrefois étaient posées sur le puits public sans margelle pour se retenir et ne pas tomber.
Elle ne fut transformée en fontaine avec sa pyramide qu’en 1615, l’eau jaillissant par des tuyaux sur trois de ses faces.
Le même conduit alimentait une autre fontaine, appelée « Fontaine Constantine », ou du "chevalet", rue des Combes.
 
Elle était surmontée d’une statue représentant l’Empereur Constantin à cheval, vainqueur du paganisme.
 

Les fontaines publiques.

C'étaient des lieux de rassemblement puisqu’il n’y avait pas d’eau dans les maisons et participaient activement à l’animation des rues. On y venait puiser de l’eau bien-sûr mais aussi laver son linge, faire boire les animaux, et cela, malgré les interdictions des Consuls.
Avec l’établissement des Carmélites en 1618, remplacées en 1624 par les Filles-Notre-Dame, le quartier va changer d’atmosphère. Ce couvent couvrait une grande étendue en façade sur presque tout le bas de la rue des Combes.
Ces religieuses se chargeaient de l’éducation des jeunes filles de la noblesse et de la bonne bourgeoisie.