Le pont St Etienne.

Pont à avant-becs construit au XIIIè siècle, sa construction fut décidée par l’évêque de la Cité pour tenter de détourner une partie du « trafic » marchand du pont St Martial situé en aval, il remplaça un bac qui reliait au XIIè.S. les deux rives. Les vicomtes de Limoges y percevaient un droit de péage. Il était fortifié comme le pont St Martial.

 

Il fut restauré au XIVè.S. après une grave inondation, puis au XVIIè.S
Dans le haut de la rue s’élevait la porte d’Alérésia, dont la perte en 1370, permit au Prince Noir l’entrée dans la Cité.
Dans cette rue, on comptait deux auberges célèbres « la rame » et l’auberge du « Coq Hardi » qui était tenue par un sieur Dumarlin (ou Dumoulin ?). La beauté de son épouse avait valu à cette maison l’appellation « la belle hôtesse ».
Le prince Noir.
 
Le pont St Etienne marquait la fin du flottage des bois venus de la montagne, retenus en amont par un « ramier » de charpente. Les troncs étaient stockés au port du Naveix, pour alimenter notamment les nombreux fours à porcelaine au XIXè.S.
Il fut longtemps le pont le plus animé de Limoges, en contre-bas de la Cité et de ses commerces, d’où partaient rive gauche les routes de Toulouse et de Clermont-Ferrand. Le quartier du Clos Sainte-Marie était alors un faubourg truffé d’auberges et de cafés.
Il est encore emprunté de nos jours par les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle et est piéton.
 
 
 
Côté ville, rive droite, le pont était encadré par les maisons des laveuses qui se chargeaient jusqu’au milieu du XXè.S. de la lessive de la population bourgeoise de la ville.

 

Agenouillées sur leur « bachou », les femmes battaient le linge à grands coups de « peiteu ».

 
Ce quartier des ponts est devenu un lieu voué à la flânerie, les ruelles et les rives de la Vienne ont été réhabilitées et sont d’agréables lieux de promenade.

Le pont St Etienne - Le quartier du Rajat

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