Le champ de juillet

En 1825 s’établit à Limoges un régiment de cavalerie, le 9ème Chasseurs qui désire disposer d’un terrain de manoeuvre.
Jusqu'à l'arrivée du train, l'actuel secteur du Champ de Juillet qui doit son nom à la révolution de 1830 est encore assez campagnard.
Entièrement dévolue aux cultures agricoles jusqu'à la création d'un Champ de Mars vite obsolète, la zone, acquise par la mairie en 1827, est occupée par un champ de foire qui verra la tenue de grandes manifestations, telles l'« Exposition du Centre de la France » en 1858, puis plus tard la Foire-Exposition de Limoges, des manifestations de gymnastique....
Cette même année 1858, le paysagiste Eugène Bühler, créateur du parc de la Tête d'Or à Lyon, est chargé de réaménager complètement le Champ de Juillet afin de permettre la création d'une promenade publique.
Ce réaménagement prendra en compte l'arrivée du premier baraquement destiné à l'accueil des trains. Le quartier se développera avec la création également de l’avenue du Général de Gaulle, anciennement « avenue des voyageurs ».
L’ancienne gare était desservie par des fiacres et des tramways urbains.
Le jardin comprenait à l’origine un bassin orné de naïades, qui furent fondues durant l’occupation.
Par ailleurs, signalons que Roger Gonthier, architecte de la seconde et actuelle gare, sera chargé en 1924 de redessiner le jardin du Champ de Juillet en préparation à l'accueil du bâtiment.